Déclic, décarbonons le live collectivement

En février 2023, la FEDELIMA (fédération des lieux de musiques actuelles) et le SMA (syndicat des musiques actuelles) initiaient le projet Déclic, Décarbonons le live collectivement.

Un an après le lancement du projet, les Rencontres Déclic, organisées les 16 et 17 avril à l’Académie du Climat, ont réuni plus de 150 personnes dont deux personnes du CEM ! Ces journées ont été l’occasion de présenter les résultats de la collecte de données désormais publiée. Le CEM, en tant que Centre de Formation Professionnelle a activement participé à ce travail.

Ce document constitue une analyse comparative des 18 bilans carbone réalisés par un panel de structures représentatives des adhérents du SMA et de la FEDELIMA. Ainsi, 8 salles de concert (Art’Cade, Bonjour Minuit, Le Kabardock, L’Autre Canal, La Belle Electrique, La Clef, La Luciole, Le Temps Machine), 5 festivals (Festival de Thau, Festival de la Paille, Les Nuits Secrètes, Les Suds, à Arles, Les Z’Eclectiques), 4 structures de production (L’Armada Productions, Bi:Pole, La Curieuse, Gommette Production), 1 centre de formation (Le CEM) ont participé à ce beau projet collectif qui nous permet aujourd’hui de mieux connaître notre empreinte environnementale !

Cette étude représente un état des lieux inédit de l’empreinte environnementale des membres de la FEDELIMA et du SMA. Malgré la diversité du panel, ce travail de mesure, mené en collaboration avec l’agence ekodev, met en lumière le poids des mobilités, l’influence de la taille et de la situation géographique des structures sur leur empreinte carbone. À titre d’exemple, l’étude fait apparaître que les structures les plus émissives sont généralement les plus grandes. Pour les salles de concert, notamment, on note que plus la jauge est grande, plus les spectateurs et spectatrices et les artistes ont tendance à venir de loin.
Le contexte géographique a également une influence sur les émissions associées aux déplacements des publics ou des artistes. Cependant, on note pour les festivals que la singularité de la programmation musicale peut aussi avoir un impact notable sur son pouvoir d’attraction et, par conséquent, sur la distance que les les spectateurs et spectatrices sont prêt·es à parcourir.

L’ensemble des données et des analyses présentées dans ce rapport sont ainsi venues nourrir les phases suivantes du projet Déclic : la définition d’une stratégie globale à l’échelle du secteur et des leviers d’action adaptés à chaque type de structure.

Lire la synthèse du rapport réalisée par Pioche ! Magazine : ici