Les Tubes à essai (TAE) du CEM permettent aux adhérents répétant au CEM de jouer « live » sur une vraie scène, équipée de façon professionnelle. Le prochain TAE accueillera La Chute de la Baleine, Crack’Zer et Two Of Us.

Crack’Zer, ce sont 4 jeunes Havrais (Gilian Le Dall (L’Agil) à la batterie, Axel Blanchet (Blll) à la basse, Louis Garcin (Cheesh) à la guitare, Jordi Durel (LADIJ) au chant, dotés de la volonté de tisser un lien entre un punk décomplexé aux accents « old school » au sens large du terme, et des codes récents de la musique anglo-saxonne. Le but : proposer un concentré d’énergie afin de faire bouger même les plus réticents. Un cocktail qu’ils nomment tout simplement « Maximum Rock’n’Roll ».

Two of Us
5 musiciens sur scène pour Two Of Us, le compte est bon ! Pour les fans de « early reggae », Laurent Wattel aka Lord Guns (voix, melodica, trombone) et Redge Broussin (claviers, guitare), les deux compères du groupe Mr Speaker Ska, ont décidé de donner naissance à cet autre projet musical plus axé sur le early et dirty reggae en y mélangeant des sonorités actuelles ainsi que des sonorités « british » accompagnés de Fred (batterie), Billie Joe (basse), Gilles Adam (guitare). Ainsi, les cinq musiciens ont à coeur de nous faire danser et de nous communiquer leur joie de vivre et leur passion pour la musique « Jamaicano British ».

La Chute De La Baleine
Créé fin 2018, La Chute De La Baleine, ce sont Jean-Philipe à la batterie (Dog and Pony Show, The Fourth Is Bearded, Liquid TV), Jean-Marc au sax baryton (Weirdö Creak, döb, Sikbuz, Aminima), Amélie à la guitare, (Akasava, Call Of The Mountain), Carl au sax baryton (Pacemaker) et Lena au chant. 5 Havrais.e.s stoppés net dans leur élan par un événement indépendant de leur volonté : une pandémie…
L’idée de ce combo fut d’abord de tenter une nouvelle expérience humaine et musicale dans une formation atypique composée d’une guitariste, un batteur, deux saxophonistes barytons et une chanteuse. « Tout était nouveau pour nous, explique Léna. Le batteur et la guitariste n’avait jamais joué avec des saxophonistes, aucun d’entre nous n’avait jamais eu l’occasion d’officier dans une telle configuration. Chacun avait sa place à trouver. ». Partage et échange entre 5 musiciens dotés d’expériences et de références variées et complémentaire. « Pour chacun.e d’entre nous, il s’agit de sortir de sa zone de confort respective, de son registre pour aller à la rencontre de l’autre, réinventer sa pratique musicale. »
Servis par des textes en français écrits par Léna, les morceaux du groupe sont le fruit d’un travail collégial : « Nous composons ensemble en partant d’une impro lancée par l’un-e d’entre nous et ensuite enrichie des idées de chacun-e. » Les deux saxophones barytons, de registre plutôt grave/medium, et la guitare s’associent à la batterie pour créer un spectre riche, puissant et grinçant. « Intuitivement, aux débuts de la formation, les deux saxophones baryton s’alliaient pour tenter de prendre la place qu’aurait une basse électrique dans une formation “classique” de Rock. Puis au gré des séances de répétitions, les possibilités de jeu, le son et les phrasés mélodiques ont évolué vers quelque chose de plus original et collectif. Un dialogue s’opère dorénavant entre chacun des musiciens et la palette sonore s’élargit progressivement. » 1000 références illustres ou plus confidentielles étayent le propos musical de La Chute De La Baleine : de Godspeed You Black Emperor à Dead Can Dance en passant par Chokebore et autre Radiohead. Un groupe à découvrir toute ouïe ouverte.

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4 questions à Léna de La Chute de la Baleine

1/ Qui es-tu Léna ?
J’ai 26 ans et je viens de Rocquefort (avec un c, pas le même que le fromage), pas loin d’Yvetot, où j’ai appris les percu classiques, la clarinette et le chant classique. Je pense que c’est comme ça que j’ai développé ma voix au départ, et ma sensibilité au rythme. Après un an d’études sup’ au Havre, j’ai bougé entre Clermont, l’Allemagne et le Cambodge. Je suis revenue au Havre en 2019, où je vis toujours mais par intermittence depuis la rentrée. C’est ma 1ère expérience de groupe. J’ai rejoint Carl, Jeanjean, Amélie et JP qui avaient déjà des compos et cherchaient une personne à la voix, moi j’avais envie de faire du rap, et commencé à écrire assez tôt.

2/ Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous réunir et de faire de la musique ensemble ?
Je trouvais que les enregistrements studio de JP, Amélie, Carl et Jeanjean avaient vraiment de la gueule ! Genre des passages de sax qui sonnaient comme des violons, de la batterie qui danse et de la guitare magique. Et dès le départ, un morceau m’a fait penser à un texte que j’avais écrit.

3/ Quel type de musique faites-vous ? Quelles sont vos influences ?
Je dirais qu’on fait du rock rap. De mon côté j’écoute de tout, avec beaucoup d’amour pour la musique ouest, est et nord africaine, le jazz, le rock, le punk, et les groupes de filles qui retournent le game, genre A-wa. Depuis qu’on joue ensemble, j’écoute aussi plus de noise.

4/ Comment travaillez-vous les morceaux ? Qui fait la musique ? qui fait les paroles ? Français ou anglais ?
Les compos ont d’abord été instrumentales et faites par le groupe, en boeuf en répèt. J’ai écrit des textes en fonction et d’après les enregistrements, sauf un qui est une évolution d’un texte écrit pendant la « crise des réfugiés » (que je préfère appeler « crise de l’accueil ») en 2017, ou des écoutes en répèt, puis les ai posés sur les maquettes. Il y a une chanson que j’ai écrite quasi en direct pendant une répèt (TRTD). J’écris en français, clairement parce que c’est dans cette langue-là que je peux exprimer le plus de choses, et le plus fidèlement vis-à-vis de ce que je ressens et de ce que je pense. J’écris grâce à la lecture, et en vivant l’actualité et l’Histoire nourrit mon écriture. Aussi en parlant avec les rythmes et les sonorités des mots. Parfois les autres membres du groupe m’aident à bien placer le texte.

Samedi 20 novembre 2021 à 20h30
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Le CEM – Fort de Tourneville | 77 rue du 329e RI – 76620 LE HAVRE
Tel. : 02 35 48 95 25
Courriel : communication@le-cem.com

Ancien Fort militaire construit en 1856, Le Fort de Tourneville est aujourd’hui une mine de créativité !

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