Le CEM (Centre d’Expressions Musicales), Pôle de Musiques Actuelles du Havre et Le Tetris, Salle de Musiques Actuelles (SMAC), s’associent dans le cadre des Journées du Matrimoine pour proposer samedi 17 septembre une programmation dédiée aux artistes féminines. Gratuite, cette manifestation a pour objectif de revendiquer la place des femmes dans les arts en général, les musiques actuelles en particulier.

Au programme, dès 15h, au Tetris, une rencontre-débat sur le thème « Quelle perception a-t-on des femmes expérimentées dans l’art » avec en tant que modératrice, Doris Le Mat-Thieulen (guitariste-chanteuse du groupe Grand Final), et en intervenantes, Anne-Sophie Pauchet (co-fondatrice, metteuse en scène et comédienne de la compagnie Akté) et Sarah Crépin (co-fondatrice et metteuse en scène de la compagnie La BaZooKa).
Comment les artistes « vieillissantes » prennent leur place dans une société artistique qui semble ne faire la part belle qu’aux femmes en dessous d’un certain âge ? C’est la question que se pose la BhAM (Brigade des Havraises Musiciennes).
Mettons les pieds dans le plat : faut-il être une jeune femme pour être considérée dans le milieu artistique ? Une question qui mérite clairement d’être posée et débattue.

À 19h, un concert gratuit est proposé au CEM avec SHADWICK (rock-grind ), OK PLAGUE (Hip Hop electro), VIOLET INDIGO (R’n’B), Pollyanna (Indie folk)

Ok Plague

Duo de musique électronique composé de Gaurmiua et Marc Lebruit, deux ménestrels du futur se servant de l’ouverture aux multitudes de genres existants pour les regrouper. La vision chaotique de la formation est en lien direct avec un monde qui court à sa perte, tentant de se renouveler virtuellement. Leurs concerts très énergiques sont dans la continuité de l’univers visuel total, créé par Gaurmiua. Les rythmiques sont déconstruites, le sound design immodéré et maximal, les voix parfois complètement déformées et les tempos rapides. Un plongeon dans un océan de données et d’informations sonores rappelant le mouvement hyperpop de Londres ou la scène effervescente de breakcore et gabber-punk basée à New-York. Le groupe a d’ailleurs sorti son 1er album « Brainsucker » sur le label Kitty On Fire qui en est aujourd’hui l’un des labels porte-parole.

Source https://www.le-far.fr/

Violet Indigo

Née à New-York, Violet Indigo est bercée par le jazz, et à 6 ans elle commence la musique. Batterie, chant, rien de semble lui résister et c’est à l’âge de 13 ans qu’elle forme son premier groupe de pop/rock. Elle a même l’occasion de se produire dans plusieurs salles incontournables parisiennes : Le New Morning et l’Alhambra. Et ce n’est pas tout… Violet découvre très tôt un vif intérêt pour la composition et la production, et à 12 ans elle se forme en parallèle en totale autonomie sur Logic. DJ, chanteuse et productrice au Conservatoire Départemental de Bobigny, Ses mixs éclectiques cherchent toujours à tendre vers des basses prononcées et des rythmes dansants allant du rnb, la club music ou encore la jungle. Elle a cofondé le collectif « Bâtardes de Garde » pour proposer une vision queer et émancipatrice du clubbing.

Source : https://www.hypesoul.com

Shadwick

Dans un style hybride, ce duo composé de Géraldine Debris et Anthony Folio aka Cheyenne mélange grind, screamo, crust. Mais finalement qu’importe l’étiquette car la préoccupation principale du tandem est de faire du bruit. Sur scène, comme sur ses enregistrements, étonnamment, un bat¬teur, une chanteuse et un son de guitare. Miracle de la technologie, les samples de guitare et quelques extraits de films pour assurer les transitions entre les morceaux, sont programmés en amont. C’est Géraldine, maîtresse de lieux, qui déclenchent à l’envi les sonorités complémentaires dans le contexte d’une musique hyper physique, notamment au niveau du chant volontairement poussé au paroxysme.
Côté in¬fluences, c’est le bal des styles entre lui qui « écoute de tout », du rap à la fusion « made in » Lofofora, Tagada Jones, Pete Destroyer entre autres réjouissances. Pour elle, c’est métal avant tout et surtout. Point barre.

© DLM-T

Pollyanna

Pollyanna, c’est le projet folk-rock de la Lilloise Isabelle Casier. Sur scène, c’est d’abord une voix, douce et forte à la fois, soutenue par une guitare vaillante, acoustique ou électrique. Elle rappelle autant les ténors du rock que les grandes dames de la folk, évoquant Neil Young, Laura Veirs ou la puissance d’une PJ Harvey.
Le son, plus orchestré en studio, est tendu par une écriture exigeante, musicale et littéraire. Dans un anglais choisi pour son universalité et son vaste imaginaire, Isabelle, ancienne journaliste, explore l’intime, se jouant des failles et des passions contemporaines.
Pollyanna a tourné, en solo ou en goupe, dans les clubs européens et au-delà, les festivals (Great Escape à Brighton et Celtic Connections à Glasgow, Fusion à Berlin, Folk Alliance à Memphis…). Elle a sorti deux albums en France et en Allemagne. En 2020, elle a fondé son propre label, Acoustic Kitty. Elle a reçu le soutien du Bureau Export au Royaume-Uni et en Allemagne.

© Pollyanna

Ancien Fort militaire construit en 1856, Le Fort de Tourneville est aujourd’hui une mine de créativité !

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